L’heure de relevée, c’est tout simplement l’après-midi. Cette locution adjectivale « de relevée » a un peu vieilli et rappelle l’époque où on comptait les heures sur une échelle allant de 1 à 12 et non pas de 1 à 24 comme c’est généralement le cas aujourd’hui.
Au début du XXe siècle, on employait encore cette expression si on en croit René Bazin dans « Le Blé qui lève », paru en 1907, où l’écrivain évoque la vente volontaire des objets mobiliers des époux Lureux « l'an 1906, le dimanche 22 juillet, à une heure de relevée », autrement dit, à 13 heures.
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Le 16 février 1756 à Savigny-en-Véron, en Indre-et-Loire, le curé se prépare à la célébration du mariage de Pierre Caré, veuf de Jeanne Mureau, avec Louise Mureau veuve de Pierre Mureau.
Et devant cette profusion de « Mureau », préférant éviter toute contestation ultérieure, il ajoute un inhabituel paragraphe à l’acte de mariage valant « certificat de non-parenté »...
Lire la suite : Un étrange certificat de non-parenté
Il a fallu attendre 152 ans pour connaître l’identité de la femme représentée par Gustave Courbet dans son tableau « L’Origine du monde » ! Ce tableau, peint en 1866, qui ne cesse de déranger la censure depuis un siècle et demi, restait pour l’état civil un nu inconnu.
Lire la suite : Les origines de l’Origine du monde !
Le Président du Groland, Christophe Salengro, est mort ce matin, 30 mars 2018.
Il était né le 09 août 1953 à Lens, fils d’un pharmacien qui tenait officine avenue du 4 septembre.
Lire la suite : Ascendance d'un chef d'état...
Pour commencer l’année, rien ne vaut un peu d’humour. C'est pourquoi je partage avec plaisir l'article des Archives départementales du Cantal. Il concerne un petit ouvrage intitulé « Procès-verbal et protestations de l’assemblée de l’ordre le plus nombreux du royaume ». S'agit-il du Tiers-État ? Pas du tout !
Il s’agit d’un ordre qui prône l’égalité de ses membres, qu’ils soient riches ou pauvres, savants ou ignares, beaux ou laids. Un ordre, nous dit-on, qui est « au-dessus de tous les autres ordres par son ancienneté et le nombre immense de ses membres ». Un ordre où ne sont toutefois pas admis les célibataires et les curés. Un ordre au sein duquel, pour prêter serment, on pose la main droite non sur son cœur ou sur la Bible, mais sur son front… Il s’agit bien sûr de l’honorable Ordre des Cocus.
Lire la suite : Les doléances de l’ordre le plus nombreux du royaume : les maris cocus (1789)
Depuis la chanson d’Annie Cordy, on sait que la bonne du curé voudrait bien mais ne peut point… La fille du curé, elle en revanche, voulait se marier et elle put le faire avec son père comme témoin !
Lire la suite : Le curé, sa femme et ses enfants...
Le mercredi 16 décembre 2015, la mairie d’Aubusson (Creuse) a rendu hommage à Armand Bouillot en donnant son nom à une allée de la ville.
Cette initiative, impulsée par l’Amicale laïque, entre dans le cadre de la commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale : Armand Bouillot est Mort pour la France le 28 septembre 1915, à 23 ans.
Jeune instituteur prometteur, recruté à Guéret dans la « classe 1912 » sous le matricule 1107, il était issu d’une famille très modeste et incarnait parfaitement l’ascension sociale républicaine.
Lire la suite : Centenaire 1914-1918 : hommage à Armand Bouillot
Le cas est suffisamment rare pour être signalé : un homme se déclare né de parents inconnus à son mariage alors que ceux-ci sont bien vivants, que son acte de naissance précise sa filiation et qu’il sera présent pour régler leur succession…
Lire la suite : Le faux enfant trouvé
Le défi collaboratif "1 Jour - Poilu" consiste à indexer les fiches des Morts pour la France de la Première guerre mondiale disponibles sur le site Mémoire des Hommes.
L'objectif est d'avoir terminé au 11 novembre 2018, pour le centenaire de l'armistice.
Si chacun relève ne serait-ce que quelques fiches, le projet arrivera à son terme, voire même sera terminé avant la date fixée !
Lire la suite : 1 jour, 1 Poilu
C’est à Rieussec, petit village de l’Hérault, que j’ai rencontré mon premier « décrotteur » dans les registres d’état civil. Lorsqu’il est mort en 1839, à l’âge de vingt ans, on ne connaissait même pas son nom. Il était enfant naturel, originaire de Bédarieux. Il s’est endormi pour toujours dans le grenier à foin de François Fraisse, qui était aubergiste au hameau de Sainte-Colombe.
Lire la suite : La mort du décrotteur inconnu
Aujourd'hui, j'ai lu le dossier spécial de "Généalogie magazine" consacré aux 400 sites Internet essentiels.
Et j'ai appris beaucoup de choses très intéressantes !
Lire la suite : Notes de lecture...