C'était il y a 150 ans exactement, après 99 jours de siège de Paris par les Prussiens.
Depuis plusieurs semaines déjà, les habitants de la capitale avaient commencé à consommer chats, rats, pigeons, chevaux…
C'était il y a 150 ans exactement, après 99 jours de siège de Paris par les Prussiens.
Depuis plusieurs semaines déjà, les habitants de la capitale avaient commencé à consommer chats, rats, pigeons, chevaux…
C’est l’histoire d’une femme qui est morte deux fois, avec 9 ans d’écart entre les deux dates et 1 000 kilomètres de distance à vol d’oiseau entre les deux lieux.
Au début j’ai pensé à une homonymie comme il en existe tant dans nos généalogies.
En effet, nos ancêtres n’étaient pas très créatifs dans le choix des prénoms de leurs enfants et, dans une même fratrie, plusieurs pouvaient porter le même. Il arrivait aussi, j’ai rencontré le cas, qu’un officier d’état civil peu scrupuleux marie « plusieurs fois » un individu en confondant les actes de naissance.
Mais rien de tout cela ici.
Nombreux sont les généalogistes qui voudraient retrouver la tombe de leurs ancêtres. Certains appellent les mairies pour savoir si elles disposent d’un plan du cimetière, d’autres feuillettent les registres d’inhumation des cimetières mais trop peu consultent les registres de « transports de corps ».
Ils existent dans de nombreuses villes où ils ont été mis en place pour suivre et contrôler le déplacement des corps des défunts. Chronologiques, ils indiquent où le corps est levé et où il est amené. Le lieu de départ peut être un domicile, un hôpital, la morgue... et le lieu d’arrivée est un cimetière proche ou lointain du lieu de décès.
Aujourd’hui, quand nous allons chez le notaire, c'est pour acheter ou vendre un bien immobilier, rédiger un contrat de mariage ou préparer une donation pour nos enfants, par exemple... Cela ne nous arrive donc pas très souvent dans notre vie.
Nos ancêtres, en revanche, passaient devant le notaire plusieurs fois par an. En effet, dans une société ou la plupart des gens étaient illettrés, dès qu'il était nécessaire d’établir un contrat spécifique, il fallait le faire devant un officier qui en garderait la trace.
C'est pourquoi les généalogistes doivent exploiter en profondeur les archives notariales. Bien au-delà des contrats de mariage, des inventaires après décès ou des testaments, Il y a des quantités d'actes qui nous racontent la vie de nos ancêtres que ce soit des baux, des contrats d'apprentissage ou même des devis pour travaux.
Quelles sont les bonnes questions à se poser pour mener à bien sa recherche généalogique ? Comment demander de l'aide de manière efficace ? Pourquoi est-il important de se fixer des objectifs ?
Lire la suite : Comment réussir toutes les généalogies sachant que chaque famille est unique ?
Quand tu demandes ton émancipation et que toute ta famille défile pour dire qu’ils sont d’accord, ça fait un sacré document généalogique pour tes descendants 😉
Le 3 mars 1690, Louis Philippe Collins, 24 ans, demande son émancipation [MC/ET/XXXV/354].
Quand une femme célibataire donne naissance a un enfant et que l'état civil ne mentionne pas son père, toutes les pistes sont bonnes à explorer pour tenter de retrouver ce géniteur.
Et parfois, des sources révèlent des indiscrétions comme ici, le recensement qui montre que Louis Mathieu, 70 ans, vit avec Marie Soupizet, 26 ans, sa concubine, et le fils naturel de cette dernière.
Voici un acte notarié qui, personnellement, me laisse rêveur…
Je l’ai découvert par hasard en feuilletant les minutes de Maître Nicolas-Charles Le Prévost, notaire à Paris (MC/ET/I/312).
Nous sommes en 1824. Jean et Anne ont 65 ans. Ils ont eu 5 enfants dont 4 sont toujours en vie. Les deux aînés et la cadette sont mariés et Marie, la troisième enfant, est domestique dans une maison bourgeoise, mère célibataire d'une petite fille.
Lire la suite : Les comptes d’apothicaire d’une fille envers ses parents
Tous les généalogistes connaissent les archives départementales et les archives communales. Mais peu d’entre eux utilisent les richesses des Archives nationales.
Pourtant la plupart des documents qui y sont conservés sont uniques et concernent l’ensemble du territoire.
Dans le cadre de la Semaine virtuelle de la généalogie organisée par la Fédération Française de Généalogie, je vous présente aujourd'hui en sept minutes sept types de documents utiles à votre généalogie que vous pouvez retrouver facilement aux Archives nationales.
Lorsqu'il rédige un testament, le notaire indique en préambule que le testateur ou la testatrice est en pleine possession de ses moyens intellectuels même si son état physique général n'est pas brillant.
Cela se traduit souvent par une formule indiquant qu'il a trouvé la personne "au lit malade mais saine d'esprit".
Certains avaient sans doute néanmoins quelques faiblesses, comme ici où le testateur ne se rappelle plus l'identité exacte de sa légataire...
Lire la suite : Léguer, c'est bien, savoir à qui, c'est mieux !
Ancêtre, obiit, de fait et de droit, acte en brevet, répertoire civil, pupille de la Nation, cousin à la mode de Bretagne (ou de Bourgogne)... employons les mots et expressions du vocabulaire généalogique dans le sens qui est le leur !
Dans le cadre de la Semaine virtuelle de la généalogie organisée par la Fédération Française de Généalogie je vous propose de faire le tour en 7 minutes de 7 mots ou expressions généalogiques.
Marie Éléonore Gerouilhe est née le 4 Nivôse an VIII, c’est-à-dire le 25 décembre 1799. Jeune fille indépendante, à 21 ans à peine, elle s’est déjà enfuie de chez ses parents, des bourgeois d’un petit chef-lieu de canton rural, et vit toute seule dans une commune proche. C’est là qu’elle rencontre Philippe Boyron, un officier de santé de 17 ans son aîné et c’est le coup de foudre entre eux. Mais Alexis Gerouilhe, le père de Marie Éléonore, n’est pas du tout d’accord pour qu’elle épouse cet homme qui a pourtant conquis son cœur.